Trois chaussures

Je me suis assis sur un banc, derrière trois chaussures. Elles regardaient la route, les voitures, les passants, les cyclistes aussi. Ce sont trois chaussures qui avaient tout abandonné, laissé sœurs, pieds et jambes pour changer de vie. Elles n’arpentaient plus les trottoirs, ne couraient plus après les bus. Elles avaient choisi de s’arrêter là de continuer une vie moins usante. Je me demande si ce banc est le refuge pour toutes les chaussures qui en ont assez de faire marcher leur semelle ou si c’est lorsque les gens se sont assis là, qu’elles se sont échappées, qu’elles ont refusé de suivre la bonne direction.

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Je me suis assis sur un banc, derrière trois chaussures. Elles regardaient la route, les voitures, les passants, les cyclistes aussi. Ce sont trois chaussures qui avaient tout abandonné, laissée sœurs, pieds et jambes pour changer de vie. Elles n’arpentaient plus les trottoirs, ne couraient plus après les bus. Elles avaient choisi de s’arrêter là de continuer une vie moins usante. Je me demande si ce banc est le refuge pour toutes les chaussures qui en ont assez de faire marcher leur semelle ou si c’est lorsque les gens se sont assis là, qu’elles se sont échapper, qu’elles n’ont pas suivi la bonne direction.  

Auteur:C&L
Date: Lundi, 22. mars 2010 13:57
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