Boite aux lettres

A l’époque lointaine où les mails n’existaient pas, je me souviens du bruit de la porte de la boite aux lettres.

Les facteurs passaient à une heure à peu près prévisible.

Je me rends bien compte du coté nostalogico-paradisiaque de ce que je dis, mais à cette époque le facteur passait à une heure fixe. Toujours le même facteur. Détails sans importance étant donné que ce dont je me souviens le plus c’est de l’été.

De mes allers retours vers la boite aux lettres quand le facteur était en vacances et remplacé par un étudiant en sueur et inévitablement en retard dans sa tournée.

D’un temps chaud et immobile.

Je me souviens presque de l’odeur du soleil sur les dalles qui menaient à l’allée.

De mon emballement quand une lettre blanche, presque étincelante avec la lumière de fin de matinée, s’y trouvait.

De toute l’attente cristallisée dans les quelques derniers mètres qui menaient jusqu’à ma chambre, pour y lire en paix.

De lettres qui changeaient une journée.

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Auteur:C&L
Date: Vendredi, 1. octobre 2010 14:12
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